Mons prête pour accueillir des vélos en libre-service
On a vu d’abord vu apparaître des systèmes de vélos mis à disposition des citoyens, puis des trottinettes et enfin des vélos électriques. D’abord dans les capitales et petit à petit également dans les grandes villes.
Le système de trottinettes en libre-service a fait couler beaucoup d’encre. Face aux critiques (engins garés de manière anarchique, accidents, …) certaines villes comme Paris ont fait marche arrière, d’autres comme Bruxelles essaient de recadrer au maximum et n’autorisent plus que très peu d’opérateurs à des conditions strictes.
Face à un marché du cyclopartage en constant développement et aux expériences parfois compliquées vécues ailleurs, la Région wallonne a souhaité soutenir les communes pour encadrer au mieux cette activité. Un décret a ainsi vu le jour en 2023. Désormais les opérateurs qui souhaitent s’installer en Wallonie doivent demander une licence à la Région wallonne et ne l’obtiennent que s’ils répondent à certaines exigences : caractéristiques techniques des engins garantissant la sécurité et le confort des usagers, respect de conditions environnementales et durables pour la fabrication des engins mais aussi pour leur gestion ou encore des impositions en termes d’assurances. Les villes viennent ensuite compléter ce cadre légal avec des règlements qui définissent l’implantation concrète de ces services sur leur territoire : nombre d’engins autorités, périmètres à couvrir, dispositions quant au stationnement des engins, etc.
Le Conseil communal a adopté mardi dernier le règlement relatif au cyclopartage en libre-service pour Mons. « Autrement dit, la Ville est désormais prête pour accueillir de manière encadrée les sociétés qui souhaiteraient s’implanter chez nous », se réjouit Charlotte De Jaer, échevine en charge de la Mobilité à Mons. Elles devront donc disposer de la licence octroyée par la Région wallonne. Les trois premières licences viennent d’être accordées au courant du mois de janvier par la Région. Mais ce ne sera certainement pas les seules. « Des contacts avaient été pris avec notre administration communale avant le projet de décret de la Région wallonne. Maintenant que les choses sont cadrées et bien définies pour chacun des acteurs, on espère que cela ne soit plus qu’une affaire de mois avant de voir apparaître des vélos en libre-service à Mons », explique Charlotte De Jaer, échevine de la Mobilité à Mons. « Permettre à plus de personnes de se déplacer à vélo à Mons pour les petits trajets du quotidien, c’est tout ce que l’on souhaite ! »
En effet, il est important de préciser que les autorités montoises ont choisi l’option de n’autoriser dans un premier temps que les vélos et non les trottinettes. « Par précaution, au vu des mauvaises expériences ailleurs », indique l’échevine. « Commencer l’expérience avec les vélos permettra nous rendre compte comment le système du libre-service va se mettre en place chez nous dans la pratique, quels seront les comportements des usagers. Il sera encore temps d’ajouter des trottinettes à l’offre si le besoin s’en fait sentir un jour. »