Charte de végétalisation de l'espace public

Publié le 19 mars 2021
Rédigé par 
Serge

La Ville de Mons soutient les initiatives de végétalisation de l’espace public.
Une des actions majeures menée par la ville en faveur de la biodiversité est la relance fin 2019 du Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN). Ceci en favorisant au maximum la participation citoyenne à travers divers projets.
Penser une nouvelle charte de végétalisation est une manière de compléter cette volonté dans le cadre de la transition écologique, environnement et biodiversité.

Cette nouvelle charte sur la végétalisation des « petits  » espaces publics de maximum 50 m² a pour principe de permettre au citoyen (qui en fait la demande et, sous certaines conditions) de mettre en place un dispositif végétal sur le domaine public. Ce dispositif pourra se décliner sous différentes formes en fonction de l’emplacement choisi (ex. : une aire de stationnement, un coin détente, un bac fleuri, un terre-plein sans intérêt végétal, …).

« Avec ce nouvel outil, précise Catherine Marneffe, Echevine de la Transition Ecologique, qui complète la prime à la végétalisation de façades, la charte de parrainage de pieds d’arbres et le plan communal de développement de la nature (PCDN), on a développé un panel de leviers visant à intégrer le citoyen dans le verdissement de l’espace public. »

Charte de végétalisation
Tout au long de l’année, les services communaux œuvrent pour offrir des espaces verts et des plantations agréables et de qualité.
Ceci étant, rendre l’espace public plus convivial et vert est une préoccupation qui concerne également tous les citoyens. Il existe déjà le parrainage des pieds d’arbres et la végétalisation des façades (infos : www.mons.be)

En quoi consiste le projet ?
Participer à l’embellissement et à l’amélioration du cadre de vie tout en créant du lien social.
C’est pourquoi les services des Espaces verts/funéraires et Environnement soutiennent les initiatives locales visant à développer la nature en milieu rural et urbain. Dès lors, tout habitant qui souhaite entretenir un espace susceptible d’être facilement végétalisé pourra le faire à condition de respecter certaines modalités.

Qu’entend-on par « petits espaces publics » ?
Il s’agit d’un espace public de maximum 50 m² en terre non végétalisé, tel qu’un terre-plein, un angle entre 2 rues, un petit espace délimitant une aire de stationnement, un îlot de protection et refuges pour piétons (hors gros axes routiers), en bordure d’un trottoir (sans entraver la circulation), au pied d’un banc, les abords d’un abri de bus, abords d’une zone pavée…

Qui peut participer ?
Toute personne qui s’engage à assurer la réalisation et l’entretien de son projet de végétalisation, situé sur le domaine public.
Tout collectif ou association de personnes qui souhaitent contribuer au verdissement de l’espace public et animé(e) d’intentions réelles et pérennes.

Par ce soutien, la Ville vise divers objectifs 

  • Multiplier les initiatives citoyennes visant à embellir le cadre de vie ;
  • Susciter l’appropriation de l’espace public favorisant les échanges et les liens sociaux ;
  • Contribuer à l’accueil de la biodiversité et des espèces mellifères, réduire l’empreinte écologique, réduire le phénomène de chaleur des îlots urbains, améliorer la qualité de l’air ;
  • Limiter les entretiens ;
  • Recourir à des alternatives à l’utilisation des produits phytosanitaires.

Règlement de participation 
Chaque citoyen montois ou collectif de citoyens ayant désigné un représentant est autorisé à végétaliser un petit espace du domaine public, pour autant qu’il en fasse la demande préalable auprès du service Environnement de la Ville. Il devra également s’engager à respecter le règlement et pour autant qu’il ait reçu l’accord du collège communal.
Une signalétique spécifique, réalisée par la Ville de Mons, sera mise en place et distribuée aux participants afin de  garantir l’identification du projet. Une façon également de s’identifier comme « marraines/parrains des espaces végétalisés citoyens».

Catherine Marneffe

Catherine Marneffe

Échevine de la Transition écologique, de la Biodiversité, de l’Énergie-climat et des Marchés publics