Open data
L’accès à l’information et aux données occupe une place centrale dans nos sociétés modernes et connectées, particulièrement depuis l’apparition de l’internet mobile. C’est dans ce cadre qu’est également né l’Open Data, c’est-à-dire la mise à disposition et la réutilisation des données publiques.
Après les annexes au Conseil communal publiées sur son site internet, la Ville de Mons va plus loin en partageant toute une série de données. Concrètement il s’agit des jeux de données « ouverts », c’est-à-dire mis à disposition des citoyens par la ville
Ceux-ci concernent les pistes cyclables, les zones de stationnement, le stationnement pour personne handicapée, la liste des arbres remarquables, les parcs et jardins de la ville, etc
Les jeux de données sont disponibles sur https://www.odwb.be/ pour visualisation, téléchargement, ou réutilisation de façon isolée ou en croisement avec d’autres jeux de données disponibles via ce même portail ou d’autres.
Le portail Open Data Wallonie-Bruxelles s’inscrit dans une démarche pro-active de gouvernance de la donnée, visant à faciliter l’accès aux informations gérées ou générées par des entités publiques ou assimilées, base de la transparence de l’action publique ; tant dans une perspective de participation citoyenne accrue que d’incitation à la création de services innovants.
L’Open data présente de nombreux avantages, notamment celui de contribuer à plus de transparence et de démocratie. En effet, des données publiques disponibles ce sont des citoyens mieux informés et plus impliqués, et des élus qui rendent compte de leurs actions. « Par exemple, la publication du budget de la Ville permet aux Montois de voir les investissements réalisés, et ainsi de vérifier par eux-mêmes si les élus tiennent leurs engagements », poursuit l’échevine en charge de la participation citoyenne.
Les données ouvertes peuvent par ailleurs être un vecteur important de développement économique. « Lorsqu’on parle d’exploitation des données ouvertes, on pense bien sûr directement aux sociétés liées à la technologie ou au développement d’applications mobiles », « Mais le tourisme peut par exemple aussi se servir de données ouvertes, pour valoriser un patrimoine, des musées, l’offre horeca par zone, … ». La mise à disposition des données publiques dans un format ouvert et qui rend possible leur réutilisation est un enjeu essentiel.
En Wallonie, l’Agence du Numérique met en ligne un certain nombre de données, mais la politique d’Open data reste encore trop peu exploitée et généralisée. « Comme leur nom l’indique, les données publiques sont…publiques. Elles devraient être largement et facilement accessibles pour pouvoir être utilisées. », conclut Charlotte De Jaer, échevine de la Participation citoyenne.
Charlotte de Jaer
Echevine de la propreté, de la mobilité, de la participation citoyenne