Le parc de Jemappes: un joyau naturel à préserver !

Publié le 5 avril 2018
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1. Le Parc de Jemappes

A quelques minutes du centre-ville, le parc de Jemappes offre aux promeneurs de nombreux divertissements, sur près de 20 hectares : de grands étangs de pêche, une piste de santé, de nombreux cours de tennis, etc. Pour le plaisir des yeux, une belle roseraie, de nombreux parterres de fleurs et des arbres centenaires tels que des séquoias, des hêtres, platanes se partagent le site avec un bel arboretum de 6 hectares. Ça et là, de nombreux vestiges témoignent du passé historique de ce parc, avec notamment une superbe chapelle œcuménique et une glacière de la fin du 18ème siècle.

Ce site devrait être davantage soutenu par la Ville car il fait indiscutablement partie du patrimoine des Montois.

2. Des problèmes d’accessibilité

Le site, malgré ses différents problèmes est un lieu à visiter , encore faut il pouvoir y arriver….
Les fléchages sont inexistants depuis Quaregnon ou Flénu. Quand on vient en voiture depuis l’avenue Wilson à Jemappes, le parc est fléché par de vieux panneaux rouillés. Arrivé au croisement pour prendre le pont au dessus de l’autoroute, un panneau nous en bloque l’accès.

Si l’on choisit d’outrepasser cette interdiction ou de faire demi tour plus loin pour reprendre le pont, on est loin d’être au bout de nos ennuis.En effet, le fléchage s’arrête ici. Aucune indication au carrefour des rue de la Vieille et de la Nouvelle Chasse et de la rue Quewette. En cherchant votre chemin, vous pourrez admirer un nombre important de dépôts sauvages.
Heureusement qu’il y a le GPS. Et bien non, si vous indiquez l’adresse du parc référencé sur le site de la ville, vous vous retrouverez à l’arrière du tennis en vous demandant où vous êtes tombés !
Si par bonheur vous arrivez au bon endroit, vous constaterez que le parking mérite d’être resablé.

Quand on vient en train ou à pied. La gare de Jemappes est située à 500 m du parc de Jemappes, encore faut-il savoir comment s’y rendre. En effet, rien n’indique le chemin à parcourir pour s’y rendre. Pas le moindre fléchage. Et ne comptez pas sur l’aide de Google Maps, la passerelle cyclopiétonne n’est pas indiquée. Pourtant, si vous faites fi du panneau vous disant qu’il s’agit d’un cul de sac, vous trouverez au bout de la rue de Jericho, une passerelle cyclopiétonne, vous offrant une vue imprenable sur la gare de Jemappes et le beffroi au loin et vous amenant à deux pas du parc de Jemappes.

Quand on vient à vélo, le problème est le même qu’en venant à pied mais à ça s’ajoute le manque de pistes cyclables ou d’itinéraire cyclable après la rue François André et l’espace pour ranger son vélo relève d’un parcours du combattant et ne semble pas sécurisé.

Nos propositions

  • Mettre un plan d’accès sur le site de la ville qui indique le parc.
  • Remettre un panneau indiquant le parc au carrefour des rues de la Nouvelle et de l’Ancienne Chasse. Et tant qu’à faire, venir avec le service propreté de la ville pour nettoyer la zone.
  • Donner un coup de fraîcheur aux panneaux routiers, voir les remplacer.
  • Mettre des panneaux indicatifs vélo-piéton depuis la gare.
  • Apposer un panneau impasse débouchante à la place du panneau cul de sac de la rue de Jéricho.
  • Comme cela a été fait pour les musées intramuros, mettre un range vélo digne de ce nom.
  • Resabler le parking.

3. Des problèmes d’entretien

Le parcours vita est dans un état lamentable, les panneaux sont abîmés, illisibles, certains endroits sont inaccessibles.

Une partie de l’arboretum n’est pas entretenu. Si bien évidemment, laisser une zone sauvage dans un parc peut être bénéfique pour la biodiversité, encore faut il l’indiquer pour éviter que promeneur, chiens et compagnie y circule. Par ailleurs, rien n’indique que ces zones délaissées le soit dans cette optique.

La chapelle œcuménique et le glacière sont en train de s’effondrer. Là où le site de Mons indique «  une superbe chapelle œcuménique et une glacière remarquablement conservée de la fin du XVIIIe siècle » – nous voyons surtout notre patrimoine disparaître. Rien par ailleurs n’indique l’histoire de ce patrimoine.

Le parc est grand, plus de 20 hectares mais les ouvriers ne sont qu’au nombre de 4, comparativement, au parc du waux hall, ils sont au nombre de 9 pour 9 hectare
L’arboretum possède de nombreux arbres extraordinaire mais rien ne les indique.

Nos propositions

  • Mettre de la main d’œuvre supplémentaire en soutien lors des hautes saisons et regarder par quel moyen il serait possible d’augmenter le nombre d’ouvrier (notamment par un effet de vase communiquant avec le waux hall).
  • Contacter sans tarder le ministre du patrimoine pour voir s’il serait possible d’obtenir un subside dans le cadre des « subsides pour le petit patrimoine » pour la glacière et voir ce qu’il est possible de faire concernant la chapelle. Envisager des réparations par les services de la ville en attendant.
  • Restaurer le parcours vita.
  • Si un petit budget a été dégagé pour inscrire au pied des arbres parrainés par les montois leur nom, il doit être possible de faire la même chose pour les arbres remarquables du parc.
    Mettre des plaquettes explicatives devant les deux monuments pour en connaître l’histoire comme c’est fait devant nombre de bâtiment du centre de Mons.

4. Des problèmes de sécurité

Le site n’est pas cloisonné, des quads viennent y faire des tours mettant en danger la sécurité des enfants qui y sont.

Rien n’indique les règles à respecter sur le site, par exemple, il n’est pas toléré de donner à manger aux canards mais rien ne l’indique.

La glacière et la chapelle sont devenues dangereuses mais rien n’empêche les enfants d’y aller.

Les berges du second étang sont très glissantes et quelques personnes sont déjà tombées dedans.

Nos propositions

  • Que des gardiens de la paix soient fréquemment sur le site, surtout en haute saison.
  • Sécuriser, le temps de leur réaménagement, la glacière et la chapelle.
  • Remettre des graviers le long de l’étang n° 2.
  • Installer un panneau à l’entrée du site afin d’y apposer les règles : ne pas nourrir les canards, pas de quad ni moto, etc.

5. Des problèmes de gestion

Le parc communal est gérée par une ASBL composée pour moitié de représentants de la ville et pour moitié de représentants privés. Les partis politiques représentés au CA sont le PS (9) et le MR (2). Ecolo et le cdH sont seulement représenté à l’AG. Le CA était présidé par Mauro del Borello qui a démissionné du conseil communal et de ses mandats dérivés il y a plus d’un an. Il avait été proposé qu’il soit remplacé par Marc Barvais mais qui ne pouvait valablement le faire puisqu’il est aussi vérificateur aux comptes étant échevin des finances.

L’ASBL est dans une situation financière grave et va être renflouée par une partie de son fond de réserve. Mais pour combien de temps encore ?

Il est impératif de faire en sorte que les comptes reviennent dans le vert. En investissant dans le parc, en en faisant sa promotion, les rentrées devraient être là et les comptes en positif.