Les écologistes se réjouissent évidemment que la solution financière, annoncée depuis près de 2 ans, semble enfin concrétisée. Néanmoins les défis restent de taille pour faire vivre un cinéma d’art et d’essai au coeur de notre Ville.

Concernant les plans du futur cinéma, alors que la majorité voulait nous faire approuver le cahier des charges mardi, force est de constater que l’opposition a eu raison d’attendre un peu puisque deux jours plus tard, il s’avère que le budget pourrait être revu à la baisse et que le projet pourrait être complètement modifié.

Dès que les écologistes auront les futurs plans en main, ils seront attentif à éviter les dépenses de prestige inutile. Les Montois ont besoin d’un cinéma confortable et sécurisé le plus vite possible. Des projets comme une salle de projection extérieure doivent être oubliés. Visons la qualité, pas l’esbrouffe et faisons en sorte que le Plaza réouvre le plus vite possible.

Nous restons très inquiet quand à la continuité de l’activité du Plaza art pendant les travaux. Il faut à tout pris éviter que le public soit attiré ailleurs.

Il doit y avoir plus que l’unique solution de l’auditorium Abel Dubois. Des contacts doievnt être pris en dehors de la sphère communale, association, école, etc.

Il s’agit de faire vivre le Plaza, hors de ses murs, pendant près de deux ans (les travaux ne commençant qu’en septembre 2018 avec une durée prévue de 18 mois).

Il faut aussi tout mettre en œuvre pour que la subvention soit garantie pendant les travaux. Cela a été le cas lors des travaux du cinéma palace à Bruxelles, la ministre doit s’engager à ce que ce soit aussi le cas à Mons.

Enfin, la question de la gouvernance au sein du Plaza art doit être repensée. Le conseil d’administration doit intégrer des représentants des usagers, des associations partenaires, des représentants des travailleurs et une pluralité de couleur politique.

Les sous sont là, les défis restent !