Veviba, les suites: pourquoi ne pas créer une coopérative semi publique de gestion des repas des collectivités montoises ?

Publié le 20 mars 2018
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Le scandale de Veviba continue à faire grand bruit chez nous. Si à d’autres niveaux de pouvoirs chacun se renvoie la balle de la responsabilité,les consommateurs, y compris les montois se demandent de plus en plus quelle est l’origine et la qualité de la nourriture qu’il consomment.

Par ce enième scandale alimentaire, c’est toute notre système alimentaire qu’il faut revoir. L’ accumulation de tout ces scandales (lasagne à la viande de cheval, fipronil, etc) ne peut que nous conduire à la conclusion que ce ne sont pas des accidents de fonctionnement ponctuels, mais que c’est un système tout entier qui dysfonctionne.

Il y a là une opportunité importante pour la ville de Mons dont une partie du territoire est agricole et qui vit dans une région en partie agricole

En effet, la ville de Mons est un grand fournisseur de repas. Dans les crèches communales, dans les écoles communales, au sein de l’hôpital public Ambroise Paré, dans nos maison de repos.

Pour réaliser ses repas, la ville de Mons ou l’hôpital Ambroise Paré font appel à des sociétés extérieure vià un marché public dont le cahier des charges fait, reconnaissons le, la part belle au local et de saison.

Néanmoins, le fait de faire appel à une société exterieure nous prive de contrôle sur la chaîne de production, ne permet pas à nos maraichers et nos agriculteurs d’y vendre leurs produits et ne nous permet pas de créer de l’emploi.

Dès lors, pourquoi ne pas créer une coopérative semi publique de gestion des repas des collectivités montoises ?

Cela aurait de très nombreux avantages :

– MANGER BIEN ET BON

– Se garantir que les repas servis aux Montois ne soient pas fait dans un but de profit, ce qui est le cas quand il s’agit d’une société privée

– Avoir un contrôle plus facile de ce que nous proposons à manger aux Montois

– Permettre une éducation à l’alimentation via cette coopérative

– Créer des emplois non délocalisables

– Créer une filière pour nos agriculteurs, avec nos agriculteurs

– Être le moteur d’une véritable ceinture alimentaire dans la région montoise

Prenons le temps, d’ici la fin des différents marchés publics en matière de repas de collectivités de travailler à l’approvisionnement local de notre restauration collective, avec l’objectif de mettre ses achats publics au service du développement des circuits courts et des agriculteurs qui les fournissent.

C’est un enjeu de santé publique, de création d’emploi, de valorisation de nos agriculteurs, bref un véritable projet pour notre ville.

Charlotte De Jaer