Mons commune bébés admis
Tout d’abord, une commune amie des bébés est une commune qui répond aux préoccupations premières des parents : avoir des places dans les milieux d’accueil et avoir le choix entre différentes formules.
A Mons, malheureusement, par manque de place, le choix n’est guère possible quand on trouve une place pour son bébé, si on en trouve une sans devoir prolonger son congé parental.
Si la future crèche, annoncée depuis bientôt 5 ans, répondra partiellement à ce manque de place, elle ne sera pas suffisante et par ailleurs, il faudra attendre encore de nombreux mois avant son ouverture, la première pierre n’ayant pas été posée.
Il semble donc primordial que la Ville de Mons joue un rôle actif pour développer des partenariats et rendre attractif l’installation accueillante. Le seul service accueillantes de la Ville de Mons ne pouvant à lui seul répondre aux demandes.
Si au vu de notre situation financière, nous ne pouvons pas développer un système de prime à l’installation comme c’est le cas à Gembloux par exemple ( la commune met en place un système de prime à l’installation d’accueillantes – 1000€ – et à l’acquisition du matériel de sécurité. Cette prime est « renouvelable » tous les 3 ans pour l’achat de matériel de puériculture et de jeux. Les accueillantes doivent s’engager pour percevoir cette prime à respecter la grille tarifaire de l’ONE et à rester ouvertes pour une durée minimale de 3 ans), nous possédons de nombreux bâtiments et de nombreuses implantation scolaire
Il s’agit donc de faire rencontrer les accueillantes ou service accueillantes subventionnés désireux d’ouvrir des places sur le territoire et les bâtiments inoccupés.
A cette fin, la Ville devrait mettre à disposition des services accueillantes et sur le site internet de la ville, les bâtiments inoccupés ainsi que les écoles dans lesquelles certaines classes sont vides. Cette occupation ne serait possible qu’à condition que les accueillantes ou le service accueillante s’engagent à respecter la grille tarifaire de l’ONE.
Ainsi le Conseil communal décide
- D’encourager la venue accueillante d’enfant ou de co-accueil sur son territoire afin de diversifier l’offre présente sur son territoire.
- De réfléchir à une prime à l’installation dès que les finances seront meilleures.
- D’augmenter le nombre accueillante et de co-acceuil sur le territoire montois en créant des partenariat de location avec des services accueillantes subventionnés et des accueillantes.
Pour ce faire:
- D’arrêter la liste des bâtiment de la ville et de la régie vide bi-annuellement et d’envoyer cette liste aux service accueillantes subventionnées et de le mettre à disposition de toute future accueillante
- D’arrêter annuellement ( à la fin septembre) la liste des classes vides dans les écoles et d’envoyer cette liste aux service d’accueillantes subventionnées et de le mettre à disposition de toute future accueillante.
La naissance d’un Montois devrait par ailleurs être fêtée symboliquement. Planter un arbre fruitier pour célébrer la naissance d’un bébé dépasse la simple tradition. C’est un geste fort et symbolique, chargé d’espoir, car l‘arbre est un symbole.
Pour l’arbre, comme pour l’enfant, c’est la vie qui commence. Au fil du temps et des saisons, tous deux vont se nourrir, grandir et apporter leurs fruits à notre ville.
Le Conseil communal décide:
- La ville de Mons, vià ses propres plantations ou vià les permis qu’elle délivre, plantera un arbre fruitier par naissance d’un Montois.
- Les fruits des arbres seront en libre accès pour chacun.
Pour éviter aux familles, notamment aux mères célibataires, de devoir se préoccuper d’aller à l’état civil pour inscrire leurs enfants, la ville de Mons élargira son service « à domicile » d’officier de l’état civil et enverra un officier pour inscrire les enfants dans le registre de l’état civil dans les deux maternités montoises.
Le conseil communal décide
- De prendre contact avec les deux maternités montoises pour y assurer une permanence de l’état civil.
- D’y détacher à une fréquence convenue avec les maternités un officier de l’état civil.