La faculté de médecine montoise doit à tout prix être préservée

Publié le 24 novembre 2016
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Un avant-projet de décret du ministre Marcourt modifiant le mécanisme de financement des facultés de médecine est à l’étude au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La Fédération des Etudiants Francophones et l’Assemblée Générale des Etudiants de l’Université de Namur s’inquiètent des conséquences pour les facultés de médecine de Namur et de Mons.

La perte financière engendrée par la proposition du ministre Marcourt serait beaucoup plus difficile à avaler pour les universités qui organisent uniquement le cursus de bachelier comme c’est le cas à Mons. Elles ont moins de population dans d’autres filieres pour compenser la perte. La survie de la faculté de médecine est en jeu!

Ecolo Mons s’inquiète de cette possible disparition. Vu le plus faible taux d’accès des jeunes à l’enseignement supérieur dans le Hainaut, avoir un bachelier en Médecine à proximité est un formidable outil pour favoriser des jeunes à se lancer dans de telles études.

L’espérance de vie en Hainaut est la plus basse de Belgique. Les hommes vivent 2 ans de moins et les femmes 1 an de moins en moyenne. Par ailleurs, le nombre de médecins par habitant est aussi inférieur à la moyenne belge.
Dans ces conditions, garder une faculté de médecine à Mons permettant à des jeunes de la région de se lancer est un enjeu crucial pour l’avenir des Monto-Borains. On le sait, avoir des médecins connaissant leur région est essentiel

Le projet de décret semble être bloqué pour des raisons juridiques. Nous espérons un sursaut de la majorité .

Ecolo Mons déposera une motion au prochain conseil communal afin de garantir que la faculté de médecine ne disparaisse pas du paysage universitaire belge. Nous espérons l’appui de tous les conseillers communaux, notamment la présidente d’Ambroise Paré et son ancien président.
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Le groupe ecolo au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles analysera le projet de décret Marcourt avec beaucoup d’attention et demandera notamment les changements nécessaire à la sauvegarde des facultés de Namur et Mons.

Nous appelons l’ensemble des parlementaires de notre région à rejoindre les écologistes sur cette question.

Une faculté de médecine à Mons, c’est capital!

Charlotte de Jaer

Chef de groupe ecolo à Mons
Administratrice à Ambroise Paré