Les épisodes de fortes pluies sur notre région s’accompagnent de plus en plus souvent de coulées de boues aux conséquences dévastatrices pour les personnes touchées et qui se caractérisent par l’érosion des terres fertiles et la dégradation de la biodiversité dans les cours d’eau.

Dans ce contexte, je voudrais vous interroger au sujet des différents problèmes d’inondations sur l’entité montoise notamment autour du site de la Malogne mais également à St Symphorien. La gestion de ces dossiers, si elle est bien prise en compte par le collège, consiste principalement à récolter les eaux excédentaires et à les renvoyer vers le réseau d’égouttage. Envisagez vous de prendre ce problème en amont et de gérer les causes de ces inondations ?

Ne s’agirait-il pas d’envisager un plan global de prévention des inondations au sein de la commune ?

Il faut s’atteler à une politique s’attaquant aux vraies causes du problème, notamment dans le domaine de l’agriculture. Développer une agriculture qui nourrit le sol et entretient son humus, replanter des haies, réhabiliter des zones humides, généraliser les bandes enherbées en bordure de cours d’eau pour limiter les coulées de boues, redévelopper des exutoires naturels de crue, des bassins d’orage naturels, etc. : les pistes ne manquent pas pour atténuer l’impact de phénomènes climatiques extrêmes et repousser le moment où leurs conséquences deviennent catastrophiques pour les habitants.

Il y a donc lieu de renforcer les pratiques agricoles allant dans ce sens et de veiller aux respects des règles sur l’ensemble du territoire wallon. Les pouvoirs publics doivent significativement investir dans des mesures de prévention à la fois globales et ciblées plutôt qu’assumer des coûts de réparation croissants.