Fin de droit aux allocations d'insertion : Mons particulièrement touché !

Publié le 19 février 2016
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Le PS et le MR appauvrissent Mons et les montois !

Les Gouvernements Di Rupo et Michel ont très fortement diminué l’accès des jeunes aux allocations d’insertion. Tout d’abord en limitant à trois ans le bénéfice de ces allocations, sous le gouvernement Di Rupo. Ensuite, en limitant l’accès au système aux jeunes entre 21 et 25 ans, sous le Gouvernement Michel. Les premiers effets de ces mesures se font sentir surtout depuis le 1er janvier 2015 et les premières statistiques commencent à être disponibles. Jean-Marc Nollet, député fédéral, a ainsi obtenu du Ministre de l’Emploi, Kris Peeters, des chiffres qui indiquent les effets spectaculaires et destructeurs de ces mesures pour les huit premiers mois de l’année 2015.

Parmi ces effets, on peut notamment retenir que :

– c’est au mois de janvier 2015 (début des effets des mesures Di Rupo) qu’on a connu la plus importante diminution de bénéficiaires, avec 18.342 sortants ;
– en Wallonie, ce sont surtout les provinces de Liège (22 % des sorties) et de Hainaut (31 % des sorties) qui sont touchées ;
– La région de Mons est particulièrement touchée avec 8 % des exclusions du pays ! Un tiers de ceux-ci proviennent de la Ville de Mons ! Un comble alors que la majorité qui y siège depuis 16 ans est PS-MR, ceux là même qui ont mis en oeuvre ces exclusions, notamment le Bourgmestre quand il était premier ministre !
– ce sont les femmes (61%) et les jeunes (74 % de moins de 40 ans) qui sont particulièrement frappés par ces mesures.

Ce sont près de 600 montois qui aujourd’hui vivent moins bien qu’hier par les décisions du PS et du MR.

Sur la question de savoir que sont devenues les personnes concernées, le Ministre de l’Emploi est bien en peine de le dire. Certain(e)s ont peut-être trouvé de l’emploi. Et tant mieux pour eux. Mais la très grande majorité se trouve aujourd’hui dans une situation beaucoup plus difficile qu’avant la réforme : soit dépendant de la solidarité familiale, soit ayant dû solliciter l’aide du CPAS, soit contraint d’épuiser leurs économies.

L’impact sur le CPAS de Mons est énorme, la compensation financière du fédéral largement insuffisante !
« Ce sont près de 400 personnes qui se retrouvent à charge du CPAS de Mons confirme Samuel Quievy, conseiller cpas. Les marges budgétaires du CPAS sont nulles »
« La situation financière du CPAS est rendue difficile par les décisions d’exclusions des gouvernement Di Rupo et Michel et la Ville n’entend pas augmenter sa dotation, comment va-t-on faire pour créer de nouveaux services pour les montois ? » S’inquiète la chef de groupe Charlotte de Jaer. « Je pense notamment aux nouvelles place de crèche qui devraient voir le jour et dont le coût de gestion ne pourra être pris en charge par le CPAS sans une augmentation de la dotation. »

Pour rappel, la solidarité est la plus efficace quand elle est à la plus grande échelle possible, à savoir, en Belgique, l’État Fédéral.

Charlotte DE JAER, Chef de groupe

Samuel Quievy, Conseiller CPAS