Le TOP 10 des bâtiments communaux les plus énergivores et les serres communales

Publié le 22 mai 2015
Rédigé par 
Catherine Marneffe

Concerne : Demande d’interpellation lors du conseil du 26 mai 2015 sur le TOP 10 des bâtiments communaux les plus énergivores et les serres communales

A de nombreuses reprises, notamment dans le cadre des débats budgétaires du 16 décembre 2014 mais également à l’occasion du rapport du d’activité final du programme « Communes Energ-Ethiques », nous avons déjà exprimé la nécessité que la ville réduise les consommations énergétiques de ses bâtiments. Nous vous avions également demandé un détail sur les consommations des bâtiments les plus énergivores et sur les investissements prévus pour les diminuer.

Dans le Top 10 des bâtiments les plus énergivores, se tient évidemment le BAM avec des dépenses qui se chiffrent autour à près de 29 000 euros en 2011 et 2012, et à 36447 euros en 2013. Pour 2014, avec les dépenses liées à la climatisation et la ventilation permettant d’accueillir les expos internationales, c’est 115 000 euros qui ont été dépensés. Pour un bâtiment fraichement rénové et alors qu’il existe quantité de techniques modernes permettant de prévoir dés la conception une régulation thermique naturelle et quasi gratuite des bâtiments, c’est vraiment une occasion manquée.

Mais finalement, ce n’est pas la présence du BAM dans ce top 10,ni de la piscine de Cuesmes, de l’ICET ou de l’école communale Barigan pour laquelle des investissements sont d’ailleurs prévus, qui nous a le plus interpellé mais celle des serres communales .Le Chauffage de ces serres a en effet coûté près de 50 000 euros en 2013.

Des légumes ou des fruits à destination des collectivités (crèche, maison de repos, écoles) sont ils massivement produits dans ces serres ? Où sont elles principalement destinées à accueillir les pots de fleurs géraniums et oliviers qui égayent la grand place en été ? Ne faudrait-il pas sérieusement revoir les plans des plantations en utilisant des espèces locales, vivaces et adaptées à notre climat pour éviter ces dépenses aussi excessives qu’inutiles ?

Nous nous étonnons également, alors que de nombreux terrains publics sont situés sur des zones à haut potentiel géothermique, que cette énergie ne soit pas utilisée pour chauffer davantage de bâtiments publics de la ville ou encore la piscine de Cuesmes. Pourquoi réserver des terrains de zonings équipés en infrastructure géothermique pour accueillir des maraîchers et horticulteurs flamands privés alors que nos serres communales coûtent 50 000 € par an à la ville et que des maraîchers locaux peinent à trouver des terrains où cultiver? Pourquoi finalement ne pas utiliser nos moyens et nos infrastructures pour développer un projet d’agriculture urbaine durable ?

En vous remerciant d’avance pour l’attention apportée à ces questions, je vous prie d’agréer, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs, mes meilleures salutations.

Catherine Marneffe