Amélioration de l'environnement sonore de nos plus petits

Publié le 10 février 2015
Rédigé par 
webmaster

 » Le bruit dans une école, c’est la vie ; c’est le signe de l’activité débordante qui y règne. Mais quand le bruit devient nuisance, il est temps d’agir. »

Monsieur le Bourgmestre, madame l’échevine de la jeunesse,

Vous n’êtes pas sans savoir que le bruit a des éffets nefatses sur la santé. Malheureusement, les jeunes ont de plus en plus de problèmes auditifs et ce bien avant l’âge!

L’oms (organistaion mondiale de la santé) considère que la moitié des cas de déficience auditive pourrait être évités par de la prévention.

L’école est vraiment l’endroit adéquat pour faire de la prévention et éviter les problèmes auditifs plus tard!

Vous vous en doutez, dans le milieu scolaire, le bruit est donc un énorme frein à l’apprentissage et divers spécialistes ont constaté que les enfants scolarisé dans une classe bruyante avait de moins bons résultats que ceux qui travaillent dans des classes « calmes ».

Il ne s’agit pas uniquement « d’avoir le silence » dans sa classe ou dans le réfectoir bien évidemement.
Ainsi, l’asbl empreintes qui a travaillé sur cette question à constaté que dans certains réféctoires, avec des élèves très disciplinés, le son dépassa&it tout de même 95dBA!!!

Pour obtenir une classe ou ma qualité sonore est bonne, le bruit à l’intérieur de la classe doit être contrôlé et il doit avoir un temps de réverbération adéquat pour une bonne transmission de la parole.

Par ailleurs, le volume sonore de certaines fancy-fair semble largelent dépasser les 55 dBA (niveau sonore recommandé par l’oms)

Au vu de tout cela, ne serait il pas pertinent que la ville de Mons, en tant que pouvoir organisateur prenne quelques simples mesures

– D’établir un cadastre sonore dans chacune des classes de nos écoles? La ville a récemment acquis un sonomètre…

– En fonction de ce cadastre, d’établir un plan d’action pour améliorer la qualité phonique de nos classes et de chercher des subventions adéquates? On peut, pour diminuer le bruit et dans l’attente d’une rénovation placer des boites d’oeufs ou des tentures aux murs.

– D’avoir une attention particulière à l’isolation phonique dans chaque rénovation de classe. On recommande un maximum de 40dDA!Si dès le départ du projet on fait appel à un accousticien, l’aspect accoustique n’occasionnera un surcoût que de 3 à 5% alors qu’il s’élèvera à entre 15 et 30% si on s’y prend ensuite!

– D’étre attentif dans l’achat de matériel scolaire à ce que celui-ci soit le plus sielncieux possible? Je pense notamment aux rétro-projecteur qui peuvent parfois faire un boucan d’enfer alors que d’autres sont nettement plus silencieux.

– De disposer en dessous des pieds de chaises et de tables des ronds de feutre pour amoindrir le bruit? Si ce dispositif était trop couteux, cela fonctionne tout aussi bien avec des balles de tennis coupées en deux. Peut-être pourrions nous lancer un appel pour en récupérer suffisament.

– De prêter un sonomètre aux écoles à l’occasion de leur fancy-fair afin qu’elle puisse tester le son et ne pas aller au delà des 55dAB requis. Entre la perception subjective que l’on a du son et la perception objective, on est parfois bien surpris 😉

– D’encourager les enseignants à faire des animations autour du bruit dans leur classe. L’asbl Empreintes dispose d’une malette pédagogique sur ce thème. » « Décibelle et Groboucan » est un projet participatif de sensibilisation et de mobilisation des élèves autour de la réduction des nuisances sonores. En quatre animations et à la faveur d’un travail en classe, ce projet invite les élèves et les enseignants à poser des actions concrètes au sein de l’école. Il multiplie les approches pour développer  la sensibilité et l’intelligence de chaque enfant. Il se base sur la coopération entre l’association et l’école. »

J’espère que vous serez attentif à cet aspect qui n’est pas assez pris en compte actuellement