Face à l'austérité imposée des gouvernements fédéral et régional : 2015 comme seule vision

Publié le 16 décembre 2014
Rédigé par 
webmaster

Le budget 2015 de la ville de Mons ne passe pas pour les écologistes. Un contexte austère dû aux deux partis de la majorité montoise qui siègent aux gouvernements fédéral et régional ; une vision qui ne dépasse pas le 1 janvier 2016 et met- aux oubliettes l’environnement.

Un contexte budgétaire austère imposé par les gouvernements des deuxpartis de la majorité

Les décisions du gouvernement Di Rupo, accentuées par le gouvernement Michel couplées aux coupes budgétaires du gouvernement wallon pèsent lourd dans les finances communales.

Ce sont près de 330 dossiers supplémentaires qui, suite aux exclusions du chômage, viendront accentuer la charge de travail d’un personnel de CPAS déjà surmené. Pour faire face à cet afflux, l’entièreté des réserves budgétaires ont du être puisées. Quid en cas de coup dur ? C’est l’inconnu !

La diminution des subsides PTP (plan de transition professionnelle-) de120 000€ empêchera des personnes éloignées du travail de se réinsérer via un cdd à la ville de Mons. Toute une partie de la population est laissée pour compte sciemment par la majorité PS-MR dont les récentes ordonnances ne visent qu’une chose : les éloigner du centre ville afin qu’ils ne nuisent pas à la grand messe de Mons 2015.

La non-prise en charge de la part fédérale dans la politique des grandes villes, près de 300 000€, risque d’obliger la non reconduction de certains contrats et de mettre à mal des projets participatifs tels les maison de quartier ou le budget participatif.

L’épuisement des réserves budgétaires

Le CPAS puise la totalité de son fond de réserve. La ville de Mons ypuise également près de 4 millions sur alors que que le remboursement des emprunts et de leurs intérêts est de 33 millions( 13 % du budget sert donc à payer la dette). Le boni présenté est donc factice : en réalité, la villes’endette de plus en plus.

L’épuisement des réserves planétaires

La facture énergétique de la ville ne fait qu’augmenter, les dépenses énergétiques (gaz, électricité, chauffage, eau) ont augmenté de 13 % en deux ans pour atteindre 2,5 millions d’euros. Pire, le bam a vu sa facture énergétique augmenter de 30 % alors qu’il vient d’être rénové.
700000€ sont budgétés pour nettoyer les crasses des contrevenants au lieu de les pénaliser… Bref, nous ne sommes pas prêts d’avoir un Mons plus vert !

Et après Mons 2015 ?

De nombreuses dépenses ordinaires (entretien de voirie, personnel de musée, etc) passent sur le compte de Mons 2015 mais qu’adviendra-t-il en 2016 ? Sera-t-on encore payer les nouveaux musées et leurs factures énergétiques astronomiques ?

Décidément, c’est dès 2016 que les générations futures vont pâtir de l’absence de vision de la ville.